
Ambiance Sopranos, mais en version cheap
Imaginez une scène digne d’un film de gangsters : un homme ultra-riche, qui demande de l’aide à une professionnelle tout en imposant sa domination en refusant de payer pour le service. Parce que payer, ça rendrait ses besoins (déjà bien réels) trop concrets. « Comment une femme pourrait-elle me coacher ? ». Et pourtant, il a besoin d’elle ! Voilà le dilemme.
Ce genre de situation étrange, je l’ai vécu plus d’une fois. Vous saurez tout dans mon prochain livre. Ça rappelle un peu Les Sopranos, le gangster qui développe des sentiments pour sa thérapeute, râle sur l’argent dépensé pour les séances – parce que les gangsters, payer, c’est pas leur force – mais il finit par casquer et considérer sa thérapeute comme une aidante d’une grande valeur qui mérite son salaire. Évidemment, ils finissent par se séparer.
Une mission absurde
Certains se sont lancés, et se lancent encore, dans une croisade pour prouver à moi et au monde qu’ils sont plus malins que moi, tout en dépendant désespérément d’une relation étrange, à la fois « déconnectée » et hyper connectée basée sur une surveillance maladive et continue, avec moi. Mais tout part d’un malentendu : avoir des sentiments pour quelqu’un et attendre tout de lui ne l’oblige ni à admirer, ni à détester en retour, ni à donner ce qu’on lui réclame comme si c’était un dû.
Ça n’a jamais été à propos de moi personnellement, mais toujours à propos des luttes internes et des besoins de ces narcissiques toxiques, de leurs vulnérabilités et des désirs qu’ils refusent d’affronter. Malheureusement, j’ai dû, et je dois encore, digérer pour un tas de soi-disant femmes et hommes d’affaires confus beaucoup de leurs émotions embrouillées, sans être payée, bien sûr, parce que ce sont des voleurs.
Je suis la thérapeute/coach qu’ils ne veulent pas approcher via les canaux normaux. Et le schéma est toujours le même : j’exprime publiquement mon refus d’être bénévole d’office selon leur système agressant, c’est-a-dire composer avec une obligation sans mon consentement, et ça passe pour une insulte à leurs yeux, parce qu’ils se sentent tout-puissants. Encore une fois, ce sont des voleurs. Leur entourage payé remarque leur obsession et leurs manières bizarres de se connecter à moi, alors ils s’allient pour m’utiliser tout en me punissant pour protéger l’honneur de leurs patrons malhonnêtes. Évidemment, ça devient une aubaine pour les lèche-bottes qui se joignent à la fête, pour attirer les faveurs de mes admirateurs confus au sommet, qui pillent. Tant de mesquinerie, c’est l’opposé total du respectable et honorable en business.
Boosts viraux pour contenus volés
Maintenant, les plagiaires et une flopée de cinglés accros aux médias sociaux qui remplissent leurs vies pro étirées avec l’illusion du succès, se font booster viralement pour ce qu’ils copient et collent (idées vampirisées et paraphrases). On se demande comment une soi-disant « vérité » peut être prise au sérieux quand les arnaques sont visibles et même ouvertement discutées. C’est comme un grand n’importe quoi, et ce n’est pas parce qu’ils répètent que l’ambiance est clean et magnifique que c’est le cas. La majorité n’est pas dupe et voit clair dans les dynamiques en coulisses de ces succès douteux présentés comme glorieux.
Quand un gros compte ou même plus petit attiré à une soi-disant sommité me sub-tweete sans arrêt, utilise mon contenu comme carburant créatif, pompe mes idées marketing, mais ne m’adresse jamais la parole, c’est qu’il ne veut pas me donner ce coup de pouce viral. Il devrait respecter les limites et être financièrement juste s’il le faisait. Quand une collaboration est réelle, et non plutôt une invasion ou un parasitisme commercial, les gens se contactent, proposent, négocient et font des accords précis sur le déroulement de leur collaboration programmée.
Quand quelqu’un choisit plutôt de simuler ou forcer une association qui ne profite qu’à lui :
1. Il utilise le contenu et les idées d’un créateur sans avoir demandé son consentement ni négocié une compensation financière.
2. Il se nourrit de la visibilité de quelqu’un.
3. Il vole une expertise.
4. Il viole l’espace de quelqu’un et déforme la réputation d’une marque.
C’est de l’abus, du vol et du manque de respect.
À un autre niveau
Ce n’est pas parce qu’un(e) narcissique toxique ne peut pas me valoriser et s’éclate à me rabaisser avec ses amis privilégiés et son armée de flagorneurs que je ne suis pas brillante. En fait, ils ne seraient pas si obsédés par moi si je n’étais pas intelligente et très spéciale à leurs yeux. Ils ont besoin de moi pour créer et s’occuper. Leurs moqueries ne me blessent pas. Ils montrent leurs limites, leur bas niveau. C’est comme s’ils voulaient sortir d’eux-mêmes pour se glisser dans la peau de quelqu’un d’autre pour se sentir mieux.
Comment quelqu’un qui parle d’humanité et de soutien aux créateurs peut-il être sur mon dos jour et nuit pour profiter violemment et narguer?
Il y a 8 milliards d’habitants sur Terre. Pourquoi ne puis-je pas être payée pour ma créativité et mes immenses connaissances, vendre mes services et mes livres, être appréciée, célébrée, avoir des abonnés engagés et gagner de l’argent ? Je peux. Et si quelques individus obsédés ont essayé de me détruire parce qu’ils ne savent pas m’aimer correctement, ou qu’ils aiment tant pour certains bavards à la recherche de cachets faciles me détester pour justifier de piller, puis glousser entre amis fraudeurs au micro d’une émission plate, je leur souhaite la paix intérieure, un peu de dignité et plus de jugeote. Je me battrai toujours pour moi-même. Je connais ma valeur. Je suis précieuse et captivante, je suis géniale et instoppable.
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