
Les larmes n’arrêtent pas les méchants
(Par Hella Ahmed) Est-il vrai qu’il ne faut pas trop écrire et se dévoiler quand on souffre? Une fois que les gens vous ont étiqueté comme celui ou celle qui est souvent accablé par la malchance, à se plaindre pour raison, vous n’impressionnez peut-être plus personne. Les gens qui prennent le temps de vous lire voient avant tout votre désespoir, vos besoins non comblés, la vulnérabilité, le désir ardent de tout changer et la douleur de ne pas y arriver. Mais parlent-ils jamais de la force qu’il a fallu pour survivre, pour tenir debout, pour grandir, pour continuer à se battre pour soi-même et ceux que l’on aime?
Le prix des larmes
Ne pensez pas pouvoir bâtir ou protéger votre business en partageant souvent vos larmes, car cela ne fera qu’inciter ceux qui ont essayé de vous briser à revenir plus fort pour achever le travail. Pourquoi, contrairement à soi, certains réussissent-ils en affaires sans être harcelés et dépouillés par des incompétents qui adorent les raccourcis et se targuent d’être intrusifs et cruels? Nous appelons cela de la malchance, mais c’est souvent déclenché par l’intelligence — ils viennent voler l’éclat du beau et du vrai, puis cherchent à affaiblir la solidité de l’esprit convoité. N’espérez donc pas que vos larmes changent quoi que ce soit si vous vous retrouvez dans cette situation. Les abuseurs ne se réveillent pas un matin soudainement honnêtes, leur cerveau miraculeusement amélioré, prêts à vous laisser tranquille, à gagner votre argent librement et dignement — cet argent qu’ils estiment mériter plus que vous en vous exploitant. Au contraire, ils se lèvent chaque jour avec le même objectif: tordre la vérité, triturer la réalité, utiliser vos propres mots (ceux qui ont exposé leur laideur) pour se tirer d’affaire en ricanant et en ayant soi-disant le bon rôle, mais le gaslighting ne fonctionne pas avec les gens intelligents.
Quand vous êtes la cible de gens trop narcissiques, égoïstes et cruels pour avoir une conscience, vous ne pouvez jamais partager les bonnes choses qui vous arrivent dans la vie. Cela ne ferait que provoquer leur moquerie et leur haine. Ils riraient de votre « petite » vie, puis vous railleraient d’oser vous sentir heureux ou d’espérer le bonheur sous leur contrôle pervers. Vos victoires sont toujours méprisées; ils feront même de cela leur mission de dénigrer vos accomplissements — ou même le concept même de victoire — si jamais il sort de votre bouche. C’est comme s’ils disaient: « Pour qui te prends-tu pour espérer gagner? Nous sommes l’élite; nous sommes ceux qui avons le droit d’agiter nos trophées et d’étaler nos paradis achetés. Nous contrôlons le succès. »
Le karma a une double nature : il peut récompenser comme punir
« Dans le jardin de l’espoir, je cultive un bon karma pour moi-même à chaque limite que je réaffirme et à chaque victoire discrète que je chéris. Eux, dans leur cruauté implacable, cultivent leur propre récolte amère — arrosant sans le savoir les graines de leur chute. »
En tant qu’écrivain, on aspire à partager les bons moments, à rester positif et à montrer au monde que diffuser de bonnes vibrations et parler de plans gagnants fonctionne réellement — que croire en la construction de ses rêves peut mener à de belles réalisations. Pourtant, me voilà forcée d’écrire sur l’état sombre des choses, car certaines personnes obstinément négatives vis-à-vis de moi, tout en faisant croire le contraire pour continuer à profiter, sans reconnaître mes droits ni ma liberté à prospérer, continuent de détourner chaque mot d’espoir ou parcelle de savoir, de saboter tout. Détruire mes ambitions leur est si cher. À force, on finit piégé dans les ténèbres, au cœur d’un environnement malsain. Tout cela à cause d’une poignée de tyrans glorifiés qui, par envie et étroitesse d’esprit, ne peuvent s’empêcher de compliquer les choses. La malchance, c’est eux.
Mais ils n’ont pas le dernier mot. Même si certains systèmes ou protections leur permettent de poursuivre leurs agissements, il existe des espaces sur cette terre où leur influence n’atteint pas — des refuges intérieurs notamment, où la fourberie ne peut nous heurter. Quand on finit par voir clair dans leurs rituels répétitifs de déstabilisation et qu’on se sait bien au-dessus de leurs perpétuelles mesquineries, on apprend à cultiver un monde privé. Là, on entretient discrètement son jardin d’espoir, on fait pousser des fleurs d’amour et de gratitude pour ceux qu’on chérit. Cela même s’il faut, chaque jour, se battre de toutes ses forces pour résister à cette mentalité intrusive et voyeuriste qui cherche obstinément à s’infiltrer pour voler la paix à tout prix.
Ils ne réalisent pas que le karma les rattrapera, et que leur propre paix sera brisée à son tour. Les perfides ne me vaincront pas.
L’avenir est mien
La vie peut être une lutte constante et assez pénible en des temps plus durs, mais quand on connaît sa valeur, on se tient droit où que le destin nous mène — sans jamais retourner vers ce qui nous a trahis, sans jamais oublier qu’on mérite l’amour et le bonheur. Quand votre lumière brille intensément, vous attirez de belles âmes, mais aussi des insectes en quête de quelque chose à dévorer. Parfois ils vous empoisonnent, mais vous avez un vaccin que vous avez fabriqué vous-même. Vous pouvez guérir encore et encore, tandis qu’eux restent prisonniers des mêmes schémas à répétition d’hypocrisie, de violence et de mensonges.
Hella Ahmed 2025 © Tous droits réservés – Find my books on Amazon







