Le respect réciproque en question

(Par Hella Ahmed) La courtoisie et la politesse ne permettent pas toujours de se sortir de situations d’abus où l’intrus reste fixé et s’accroche, vous rend la vie difficile, simplement parce qu’il a décidé que vous étiez son sous-fifre.  

𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑛’𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑒 raisons 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡 𝑚𝑢𝑡𝑢𝑒𝑙.

Certaines choses arrivent pour une raison qui a du sens pour les autres mais pas pour soi, parce qu’ils planifient leurs vies de manière égoïste incluant l’autre dans leurs projets personnels en le considérant comme un objet. Et qu’en est-il des droits et libertés de cet être singulier instrumentalisé?

Instrumentalisation et objectification

Le discours hyper positif affirmant que chaque malheur ou tragédie est une voie de croissance ne fait que donner plus de liberté aux agresseurs et aux sociopathes. Ils peuvent donc faire de votre vie un enfer et si leurs plans ne fonctionnent pas comme ils l’avaient prévu à la fin, parce que vous vous êtes défendu, il leur est tout simplement possible de changer les scénarios afin que l’insensé soit oublié, vous devez même leur pardonner et les respecter.

Les gens vont planifier votre décente aux enfers, vous blesser durant des années avec acharnement, sous couverture, en cachette, et quand vous les exposez pour ce qu’ils sont et ce qu’ils ont fait, ils se cachent derrière leurs enfants, leurs titres et leur fausse intellectualité, avec l’aide d’un entourage élitiste/raciste, pour continuer à bien paraître et ne rien perdre de leurs privilèges. Ce n’est pas du déni, c’est du théâtre organisé, les bêtises risibles de l’hypocrisie.

Être objectifié de cette manière, c’est être transformé en « quelque chose d’utile » dans le schéma de quelqu’un, dépouillé de sa conscience et de son libre arbitre par celui ou celle qui refuse de laisser l’autre être, mais le laisse exister uniquement en tant que ce qui fortifie l’égo. Ces égoïstes et narcissiques refusent d’accepter les limites de leurs cibles, ils rejettent l’idée même d’une intégrité psychologique et physique de ces personnes. Ils agissent notamment sans égard à l’existence légale en tant qu’entrepreneure de la personne en affaires qui a le malheur d’être leur obsession. Ils se permettent d’envahir son territoire et de tout faire pour l’exploiter, ils s’approprient ses réussites et ses mérites. Ils lui retirent le droit à une renommée et au succès financier.  

Une nuance

Faisons la nuance entre « être instrumentalisé » et « servir d’instrument » en toute connaissance de cause.

Elle n’est pas forcément nécessaire à expliquer, mais il y a des personnes qui jouent exprès sur les mots pour minimiser cette faute qui relève de la 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐠𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞𝐬 et accuser la partie opprimée de se désolidariser lorsqu’elle rejette 𝐥’𝐡𝐞́𝐠𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 une fois pour toute. 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫, c’est réquisitionner la résonance d’une entité qui n’a pas d’affinités avec celui ou celle qui œuvre à s’en servir pour venir à ses intérêts personnels ou idéologiques (ou les deux à la fois bien sûr, puisque 𝑏𝑢𝑠𝑖𝑛𝑒𝑠𝑠 et politique sont souvent très liés). 𝐒𝐞𝐫𝐯𝐢𝐫 𝐝’𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭 et ne pas être instrumentalisé signifie qu’il y a 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, par affinité ou par association professionnelle qui implique rémunération pour services rendus. Il existe une adhérence explicite et non simplement suggérée par une partie pour manipuler les opinions et s’auto-octroyer un support que l’on souhaite projeter comme étant volontaire alors qu’il ne l’est pas du tout! L’instrument est utile et souhaite l’être dans un cadre précis qui respecte ses droits et protège ses intérêts, que ce soit professionnel ou relationnel. 𝐎𝐧 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫!

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