
(Par Hella Ahmed) Le véritable talent ne peut être réquisitionné par la concurrence qui gesticule pour se l’approprier. Il y a du beau incomparable dans le vrai, le processus créatif se doit d’être personnel. Même lorsqu’une œuvre est collective, on y met sa propre touche, non pas un duplicata épicé de hargne suprémaciste pour remettre la source originale soi-disant à sa place. En fait, cela fait bien longtemps que la cible observe de bien très haut ces obsédés, sa place existe en congruence avec son excellence et ne pourrait être déterminée par leur arrogance décomplexée. Lorsqu’elle s’accomplit avec une sincère honnêteté, la création est unique. Une statue de cire ne vaut pas son modèle vivant. Les sangsues n’ont rien d’autre à faire que s’user à sucer! Quelle misère!
Plus loin, le dédain
Le rejet n’en est même pas un lorsque le double standard prime! Oui, il faudrait avoir un PhD. pour publier des chroniques trafiquées à l’aide de compères pseudo journalistes spécialistes de la récupération. Bref, il y en a une qui manigance le tout, il y en a un qui copie et une autre qui copie encore plus pour confirmer la copie! Quel magnifique travail d’équipe, n’est-ce pas! Un bouillon de belliqueux, vous avez été encerclée madame, la mourante braquée sur vous (entre autres vicieux prétentieux) peut donc persévérer dans sa fixation pathologique. Ils reprennent si fièrement la structure d’idées et les idées de la personne qui ne fait pas partie de leur cercle de “titrés” assez incompétents, car incapables d’innover, mais très déterminés dans leurs petits plans de snobinards sincèrement malhonnêtes.
Lorsqu’il s’agit d’un réel rejet basé sur ce que vous pourriez améliorer, l’information est plutôt utile. À un moment donné, il est facile de faire la différence entre le rejet des snobs qui grignotent et le rejet qui commande plus de rigueur pour un résultat supérieur. Vous pouvez effectivement être mis de côté afin que les copycat stalkers braqués sur vous soient célébrés pour ce qui vous sera “volé” (oui, s’approprier les réussites des autres est pathétique), mais cette méthode médiocre mène tôt ou tard à l’échec, car c’est un suicide philosophique qui peut prendre du temps à être ressenti par celui qui le vit et qui nous fait la leçon sur l’égo tout en étant lui-même noyé dans son égo démesuré. Quelle ironie! Quel ennui que de les voir aller tout excités.
Le milieu gonflé du ridicule qui ne tue pas a pour principe la perte de dignité, qui ne se dit pas, qui se vit en douce sous l’épaisseur du gras de soi, même lorsqu’il ne reste que la haine et les os. Ce mal que le souffrant ne cerne pas totalement, planté dans sa peau, se dessinant sur le visage ébahi du prétentieux heureux comme un imbécile ou agonisant comme un furieux qui se consume à la folie. De toute façon, ce n’est pas avec leur dignité qu’ils auraient pu se payer cette reconnaissance arrachée avec violence. Leurs voyages puent le vieux camembert.
La suprématie des piranhas
Beaucoup de ces raconteurs des médias écrivent leurs chroniques en se basant entièrement sur le travail d’une autre personne qu’ils ne mentionneront jamais! Et quand l’un d’eux trouve une source intelligente, ses semblables rappliquent affamés! Ils font alors également leur mission de dénigrer en douce l’originalité qui a osé, en lui flanquant au visage qu’elle a été vandalisée, pillée : “tiens prends ça, tu as cru pouvoir exister’’. Non, merci, je n’attends pas et je ne m’attends pas à ce que des hypocrites se guérissent de leurs vacheries pour me remettre prix. Nous ne sommes pas du même niveau.
Alors, ils se confortent en clique d’offusqués par l’opposition du vrai, et malgré tous vos efforts pour les éjecter loin de vous et de votre territoire, ils restent accrochés comme des piranhas, des poissons avec des dents. Se distancer de leurs suiveurs actifs afin de garder une séparation nette devient malheureusement la solution pour limiter leurs invasions étant donné qu’ils cherchent à se greffer à ce qui ne les concerne pas dans le but de se montrer supérieurs en agissant comme des sauvages. Quelle ironie! Cette forme de pillage intellectuel a été facilitée par les médias sociaux, la combattre est ardu car ces fourbes au même complexe sont en mission: le cannibalisme fantasque.
Le combat sans combat, exister en vomissant son “soi”
Certains “suprémacistes” passent leur temps à justifier leur combat prétendu noble contre l’intégration des minorités selon des quotas obligatoires qu’ils voient comme des atteintes à leurs droits de blancs, alors qu’ils ne sont pas concernés par les inégalités des chances car ils sont privilégiés et virulents, en plus d’être subventionnés pour faire leur n’importe quoi et ruminer publiquement. Et oui, ils occupent des postes dans les médias, à des radios par exemple que pas grand monde écoute comme cela se sait.
Ce « combat » leur donne quelque chose à dire. À part leurs états d’âmes criards au sujet d’une hiérarchie à ne pas dénormaliser car elle serait légitime selon un système de valeurs qui leur convient, témoignant de leur grandeur autoproclamée et proclamée en groupe soudé, on ne trouve pas grand-chose à apprendre lorsqu’ils communiquent entre eux, mais pour nous, pensant que cela devrait absolument nous intéresser d’être spectateurs de leur vanité explosive. Leurs tournures verbales mènent au fond à une conclusion en convulsions: « les blancs sont supérieurs et grâce à la colonisation nous avons civilisé les peuples et contenu leur problèmes comportementaux ». C’est ce que je lis en diagonale de ces étalages sans fin. Et qu’est-ce qu’être blanc? Une autre histoire.
D’autres font mine d’avoir à cœur certains enjeux de société (harcèlement moral, dépenses publiques, violence contre les femmes, féminisme même), ils n’en sont pourtant pas moins sournois dans leur détournement des productions qui ne sont pas les leurs pour se faire bien payer et offrir des promotions, ils sont l’élite soi-disant et si vous les mettez face à leur déni, ils écrivent une chronique pour parler du déni d’un tel ou d’une telle. Il n’y a rien à faire à part regarder leurs bulles éclater pendant qu’ils jouent à ignorer vos compétences alors qu’ils pensent constamment à vous.
Ne consommons pas l’ennui
Quel ennui, ce même contenu ressassé sur la façon dont la sincérité peut aider à différencier le bien du mal, ou plutôt ce qui nous ferait du bien dans un moment de communion de cirque où le mal n’est pas plus mal. Je ne suis pas impressionnée ou touchée par le spectacle navrant, même épouvantable, du sincèrement tordu. S’assumer dans sa perfidie, comme c’est fantastique! C’est brillantissime.
(À lire et à écouter au sujet des pseudo-intellos etc. qui font du stalking pour de la récupération/plagiat sans avoir honte du ridicule et de la perte de dignité qui résultent du mediocre stratagème: LE SYNDROME DE COPYCAT ET SES DÉRAPAGES)
Grimaces, scène qui gêne, hypocrisie mondaine, rien de bien utile. Ils vont encore plus loin, puisqu’ils vous préviennent que « l’honnêteté » ne doit pas être radicale, ce qui signifie que vous ne devriez pas confronter ou rejeter leur malhonnêteté, car ils en ont annoncé la sincérité. Quel ennui! Je crois sincèrement qu’il n’est pas nécessaire de consommer ce « tragique et tragiquement inutile »! Il semble qu’écrire « quelque chose » et être glorifié ou même à peine reconnu reste l’objectif principal de tout ce tralala grotesque, et qu’importe le fond du regard qui voit le désastre ou l’immonde. Je scanne le contenu épais mais assez vide rapidement, et l’ensemble du modèle apparaît clairement, enfantin, faible, et je me détourne victorieuse, car cet ennui dilaté et banal est loin de me ressembler ou de m’intéresser.
Hella Ahmed 2023 © All rights reserved – Find my books on Amazon




