
(Par Hella Ahmed) Le virtuel, à la fois champ de bataille et théâtre d’illusions, s’appuie sur une liberté d’expression qui semble encourager l’émergence et l’essor de grandes révoltes, propices à des évolutions de mentalités. Pourtant, il tolère simultanément la micro-discrimination et un racisme banalisé, aussi évidents que tenaces. Je m’interroge sur le pillage intellectuel répandu et sur la complicité des institutions qui, en le cautionnant, en font une promotion éclatante, étrangement ignorée par les intellectuels se disant voués à explorer le littéraire pour en exalter l’inédit et le beau.
La logique absurde, souvent défendue par des cercles privilégiés ou de prétendues élites, repose sur l’appropriation de biens intellectuels précieux, arrachés à leurs créateurs. Ce transfert s’opère par le biais d’opportunistes parés de soi-disant nobles intentions, qui exploitent une richesse sans en reconnaître l’origine, s’imaginant ainsi s’enrichir intellectuellement en se l’appropriant. Leurs objectifs premiers étant bien entendu l’argent et la notoriété qui rapporte plus d’argent. Ils se prétendent en mission de recadrer, pour le bien commun, comme si leurs manœuvres pouvaient avoir un sens véritable autre que le vol d’identité.
Je développe en profondeur le concept de Copycat stalking dans mon livre Comment les manipulateurs frappent?. Je ne laisse aucun coin sombre. Vous en avez un aperçu avec le texte Le syndrome de copycat et ses dérapages. Vous saurez tout sur cette pratique à l’ère du numérique : milieux, motivations et façons de faire.
J’ai consacré un chapitre de mon ouvrage à éclairer la rivalité féminine malsaine, un phénomène où de nombreuses femmes semblent indifférentes à la perte de dignité entraînée par le comportement obsessionnel propre au « copycat stalking ». L’usage d’un pseudo-féminisme comme bouclier d’immunité pour piller le travail d’autres femmes est répandu dans les milieux de snobs et de pimbêches, révélant une forme de misogynie intériorisée.
Par ailleurs, le déni feint, véritable théâtre des faux-semblants, soutient la pérennité de cette pratique. Associer une illusion de légitimité à ces actes par le biais d’un titre ou d’un diplôme prétendument prestigieux, tout en s’assurant le soutien de personnes influentes, constitue une stratégie pour persévérer dans une violence soi-disant subtile, à l’abri de toute riposte des victimes de ce vampirisme d’incapables.
Pour comprendre les méthodes des manipulateurs qui recourent à la malice, au harcèlement criminel, à l’intimidation collective, à l’espionnage et au pillage intellectuel, mon livre Comment les manipulateurs frappent? est un guide essentiel. Il plonge dans l’univers mesquin des parasites, des malveillants, des paresseux et des envieux, qui consacrent leur vie à observer « l’autre » pour le manipuler, le tourmenter ou tenter de le remplacer, voire l’agresser d’une manière ou d’une autre. Ces individus se sentent vivants en assouvissant leur désir de puissance et s’acharnent à satisfaire ce besoin morbide qui définit leur manière d’exister dans leurs rapports avec autrui.
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Cet essai sur le fléau que représente la manipulation à l’ère du numérique est un travail scientifique de déconstruction d’un système pernicieux et rampant qui pollue l’ensemble des institutions et en particulier les rapports professionnels et autres.Il met à nu les innombrables pratiques de la manipulation, ses effets pervers et les dommages aux lourdes conséquences qu’elle entraîne, en particulier dans le domaine du pillage intellectuel. Un livre qui vous permettra de cerner les notions fondamentales de ce qui est devenu un réel danger.
À lire sur le sujet, des pratiques courantes dans les milieux de chroniqueurs/pseudo-intellos/journalistes : CHRONIQUES DU REBRASSAGE ASSUMÉ POUR PROFITER – PAR L’AUTEURE HELLA AHMED
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