
Passer son temps à déclamer des discours simplistes contre la culpabilité pour voiler sa culpabilité, ou culpabiliser tout le monde pour se hisser au dessus de la suspicion, sont des scènes moins comiques qu’elles ne devraient l’être, ce comportement insulte l’intelligence du publique à qui l’on souhaite donner des leçons de vie infantilisantes qu’il n’a pas demandées à recevoir.
La vraie leçon derrière cette coquille est le pouvoir de l’argent. L’argent achète tout, même la dignité des penseurs avec titres tartinés. Diplômé ou pas, capable ou pas, ce qui est évident l’est tout simplement. Pour ou contre la bêtise du double jeu? Pour ou contre la méthode « crazy glue »? Pour ou contre la perte de temps?
Ça pleurniche la mise à l’écart de celui qui casse nos portes pour fouiller dans nos pensées, ça protège l’illusion que ce que l’on voit cache une vérité plus sensible que celle qui se sait par la force de sa violente expression répétitive : ça se croit tout permis, se colle et tergiverse!
Nous expliquer ce qu’est la culpabilité dans ces conditions ridicules, c’est nous raconter une virée dans un mensonge colporté et croire que nous puissions être assez bêtes pour tomber dans le piège de la saturation mentale en petite compagnie. Voyageuse de l’affabulation, votre jeu maladroit donne envie de vous effacer.
Respecter les limites d’autrui, ne pas prendre pour des cons les gens à qui vous ressassez votre scène de l’esprit, bien vous mêler de vos affaires et laisser les autres bien s’occuper des leurs, ce sont là les ingrédients de la parfaite moins que magique recette, car jouer à vous imposer à qui vous rejette, c’est l’agresser et brimer sa liberté.